Situation d'apprentissage-évaluation


Année, cycle
  • Primaire 4, cycle 2

Discipline(s)
  • Géographie, histoire et éducation à la citoyenneté

Approches pédagogique
  • Approche par questionnement
  • Pédagogie du projet

Durée
  • 6 périodes de 50 minutes

Mise à jour
  • 17 janvier 2017


Résumé

Les élèves ont étudié la société française vers 1645 au cours de laquelle ils ont été initiés au commerce des fourrures et au système d’alliances avec les Amérindiens. Le fonctionnement du conseil souverain et du commerce triangulaire en Nouvelle-France ont guidé l’étude de cette société vers 1745. Ils sont maintenant appelés à saisir le développement et le fonctionnement du système seigneurial dans cette colonie.

 

Cette SAÉ se développe particulièrement autour du lien à établir entre la croissance démographique et le développement d’une occupation du territoire en seigneuries qui évolue du comptoir de traite capteur de ressources au peuplement agricole créateur de ressources. Elle exploite ensuite cette compréhension en questionnant les élèves sur des événements ou personnages dont ils doivent résumer les incidences ou influences possibles à l’aide de fiches fournies. L’intégration de ces savoirs permet de proposer leur mise en œuvre et intrinsèquement leur vérification dans un jeu de société à monter avec les élèves. La structure du jeu visant à faire intégrer les principes de la tenure seigneuriale par l’action fictive vécue est illustrée par des exemples à continuer de bâtir à partir des connaissances et propositions des élèves balisées par l’enseignant.  

 

Les apprentissages faits seront réinvestis dans la société anglo-américaine vers 1745 qui a cru jusqu’à devenir 30 fois plus importante que celle de la Nouvelle-France, notamment en ce qui concerne un autre type de découpage du territoire, celui en franc et commun soccage, le canton, invitant les élèves à comparer deux visions de l’aménagement du territoire et par conséquent de l’organisation coloniale sur le continent nord-américain. En effet, le modèle anglo-américain traduit le concept de propriété au centre du mouvement colonial britannique alors que le modèle féodal adapté à l’hydrographie laurentienne installe une sédentarité plus communautaire au service d’un idéal mercantiliste.


Crédits

Par Claude Désy

 

 

Révision didactique: Claude Désy, Marie-France Boulay et Anick Gosselin