Situation d'apprentissage-évaluation



Résumé de la phase de réalisation

Les élèves sont invités à se renseigner sur les différentes réalités scolaires selon les périodes considérées (1905, 1960 et 1980). Pour aider Jérémy à mettre de l'ordre dans ses découvertes, le groupe-classe réalise un affichage explicatif qui sera disposé sur une ligne temporelle.

Pour chaque époque, les élèves en triades sélectionnent trois images tirées du dossier photos (Fiches 1-A) et écrivent un court texte explicatif pour chacune d’elle. Ils doivent faire de même pour les deux autres époques. 

Au total, les triades (et dyades au besoin) mettent en commun 9 courts textes commentant les photos choisies, affichant le résultat de leur travail coopératif de classe sur une ligne temporelle résumant l'évolution des changements relevés.

 

Fiches 1-A : Dossier photos 01 à 22 (cf. section Préparation ou Ressources)


PÉRIODE 2 : L’école vers 1980

Vers 1980, l'époque des parents de l'élève. L'enseignante informe les élèves du contexte scolaire de cette époque en exploitant la fiche descriptive 2-A qu'elle résume à l'aide du diaporama 2-D dans une présentation interactive de type magistral. Ce diaporama est disponible dans la section «Ressources». Adresse du lien : 

https://www.pistes.fse.ulaval.ca/fichiers/site_pistes/documents/version/2749/PPT_2-D_ecole_quebecoise.pptx

La participation des élèves mène à une discussion de groupe dont on conservera des traces pour alimenter la synthèse des informations à reporter individuellement sur la fiche 2-B (notes sur le territoire, l'école, les élèves, l'enseignante vers 1980). 

Production de la première section de l'affichage correspondant aux années 1980 :

D'abord, les élèves sélectionnent et isolent les photos qui correspondent à cette période. Parmi elles, ils en choisissent trois représentant des éléments pertinents et variés qui ont été relevés au cours de l'exposé magistral interactif et reportés sur leur fiche synthèse 2-B.

Puis, sur un carton correspondant à la période 1980, ils collent les images choisies accompagnées de deux à trois phrases explicatives pour chacune des photos. Ce carton composera une partie de la ligne temporelle.

Par ailleurs, dans un exercice individuel visant à développer la compétence à se situer dans l'espace à différents moments, les élèves repèrent géographiquement sur la fiche 2-C l’école fréquentée, tracent et estiment le chemin parcouru par les élèves de cette époque du domicile à leur école.

Les notions de temps et de distance sont relevées en parallèle avec le quotidien de l'élève. 

Soutien formatif : Tout au long de l'activité, l’enseignante conserve des traces de ses observations et appréciation pour un soutien formatif visant le développement par chaque élève des compétences visées, telle que la faculté de coopérer avec les pairs (Fiche 5-A). 


PÉRIODE 3 : L’école vers 1905

Vers 1905, l'époque des aïeux de l'élève. L'enseignante se réfère à la fiche descriptive 3-A pour établir quelques fondements théoriques avec ses élèves à propos de l'école correspondant à cette période. 

La vidéo « La formation des âmes » (à écouter jusqu'à 5m42) constitue un des moyens retenus pour s'ancrer dans cette réalité passée qui profitera des informations complémentaires à la diffusion données par l'enseignante. 

Site : http://archives.radio-canada.ca/societe/education/clips/1135/ 

Résumé tiré du site : (Date de diffusion : 19 octobre 1959)

«L'enseignement public au Québec progresse lentement et prend de plus en plus de retard pendant la première moitié du XXe siècle, particulièrement du côté catholique. En 1931, à peine les deux tiers des enfants de 14 ans sont encore à l'école. En fait, l'école primaire demeure la seule à être fréquentée par la majorité des jeunes. En 1958, le Québec est au dernier rang des provinces canadiennes pour le niveau de scolarité. La Belle Province détient le même titre pour le niveau de scolarité des enseignants.»

Informations complémentaires tirées du même site pour l'enseignante : 

- «L'éducation avant 1960» (histoire) et «La religion dans les manuels scolaires» (exemples de perles didactiques): 

http://archives.radio-canada.ca/societe/education/dossiers/45/

Production de l'affichage pour la période vers1905. Les élèves complètent individuellement la fiche de notes personnelles sur l’école vers 1905 avec les informations tirées de la vidéo (Fiche 3-B);  l’enseignante expose les informations complémentaires nécessaires aux élèves pour compléter leur fiche, notamment en ce qui concerne les informations sur le territoire et les moyens de transport puisque la vidéo n'en fait nulle mention.

Les élèves discutent ensuite en triades des informations qu’ils ont mises sur leur fiche. Ils observent les photos afin de sélectionner celles qui sont cohérentes avec les informations recueillies. L’enseignante circule et veille à orienter au besoin les élèves à propos de leurs choix.

Soutien formatif : L’enseignante poursuit son travail d’observation et d’appréciation dont elle conserve toute trace pertinente (Fiche 5-A).


PÉRIODE 4 : L’école entre 1905 et 1980 (vers 1960)

Entre 1905 et 1980 : vers 1960, l'époque des grands-parents de l'élève. 

L'enseignante se réfère à la fiche descriptive 4-A pour établir quelques fondements théoriques avec ses élèves à propos de l'école correspondant à cette période. 

Pour se plonger dans l'époque, les élèves font la lecture d'une page de journal de 1964 et surlignent les informations importantes selon eux (Fiche 4-B).

Avec les informations recueillies, les élèves complètent individuellement la fiche de notes personnelles sur l’école vers 1960 (Fiche 4-C), suivie d'une discussion en équipe, de l'observation, de la sélection et du classement des photos liées à la période. L’enseignante circule et veille à orienter au besoin les élèves dans leurs choix.

Production de la 3e et dernière section de l'affiche pour la période entre 1905 et 1980 (vers 1960). On procède de la même façon qu'au cours des autres périodes.

Soutien formatif : L’enseignante termine son travail d’observation et d’appréciation dont elle conserve toute trace pertinente (Fiche 5-A).


FICHES pour l'enseignante 2-A : Société québécoise vers 1980

Société québécoise en 1980

ÉCOLE

C’est le gouvernement du Québec qui prend en charge l’éducation, qui d’ailleurs devient de plus en plus accessible. De plus en plus d’habitants décident de faire des études au Cégep et à l’Université.[1] Les écoles sont aménagées en fonction des besoins des élèves. Le nombre d’élève, les matières enseignées et la proportion du temps ont changé.[2] «Depuis 1992, la durée hebdomadaire de la scolarité pour les élèves a été fixée à 26h. »8 Les parents sont les bienvenus à l’école. L’école cherche à les sensibiliser à l’éducation. Il y a des rencontres de parents et ils peuvent participer à des activités scolaires en tant que bénévoles.[3] Un autre fait intéressant est que tout comme la société, l’école évolue et s’adapte aux nouvelles technologies. Les écoles se munissent d’ordinateurs et achètent des logiciels.6  Vers 1980, du personnel non-enseignant est mis au service des élèves, et ce la dans la majorité des écoles au Québec. En effet, il y a des infirmières, des psychologues scolaires, des assistantes sociales, des intervenants du réseau d’aides spécialisées ainsi que un aide-éducateurs.[4] Dans les écoles, on parle d’évaluations, d’encadrement, de soins à fournir aux doués sans oublier les handicapés qui sont intégrés dans les classes régulières.[5]

ENSEIGNANT

Un plus grand nombre de personnes ont accès aux études supérieures. Les enseignants sont mieux formés qu’avant. 6 Ces derniers sont amenés à suivre un modèle d’enseignement en 4 parties: liens avec les apprentissages antérieurs, activité de démarrage, corps du sujet et récapitulation. [6] «Depuis 1990, les enseignants reçoivent une formation pédagogique spécifique. […] Ils ont une mission d’enseignement, de surveillance et d’éducation. »8 D’après la Progression des apprentissages (2009), un élève qui fréquente l’école primaire apprendra le français, l’anglais, les mathématiques, la science et technologie, la géographie, l’histoire et l’éducation à la citoyenneté, l’art dramatique, les arts plastiques, la danse, la musique, l’éducation physique, l’éthique et la culture religieuse.

ÉLÈVE

 «L’école transforme l’enfant en élève... » 6 C’est-à-dire que l’enfant qui entre dans une école doit se comporter comme un élève. Il y a des règles différentes d’à la maison. À 4 ou 5 ans, l’enfant est admissible à l’éducation préscolaire. Le primaire va de la première à la sixième année. L’élève peut ensuite aller au secondaire, puis au Cégep et à l’université. Les femmes peuvent obtenir les mêmes diplômes que les hommes.5

TERRITOIRE

La majorité de la population du Québec habite en ville et en banlieue. L’automobile est le moyen de transport par excellence. 5 Par ailleurs, pour aller à l’école, les écoliers peuvent profiter du service d’autobus.[7]En 1998, on retrouve 72 commissions scolaires sur le territoire du Québec. [8]


[2] LAURIN, C. (1983). L’éducation en 1983-1984: Les rendez-vous de l’avenir. Québec: Ministère de l’éducation.

[3] Institut national de recherche pédagogique. (2001). La place et le rôle des parents dans l’école. Paris: INRP

[4] MASSICA, F. (2006). L'école, comment ça marche? : maternelle-élémentaire : Petit guide à l'usage des parents. Paris: La découverte

[5] LEBLANC, G. (1986). L’école, les écoles, mon école: Le Québec en 1986.Québec: Institut québécois de recherche sur la culture, 109 p.

[6] POTTS, B. (2010). Enseigner au primaire. Montréal : Chenelière-éducation.

[7] Commission scolaire de l’énergie (2014). Transport scolaire. Repéré à :  http://www.csenergie.qc.ca/prescolaire-et-primaire/services/transport-scolaire/index.aspx

[8] Commission scolaires: Fédération des commissions scolaires du Québec. (2014) Repéré à : http://www.cscapitale.qc.ca/parents-eleves/S-transport-scolaire.asp


FICHE pour l'élève 2-B : Société québécoise vers 1980

Nom : _______________________                 Date : _________________

La société québécoise vers 1980

1. Écoute attentivement la présentation du diaporama.

2. Note dans la case appropriée des renseignements sur l’enseignante (son rôle, ses méthodes), sur l’école (ce qu’on y fait), sur le territoire (où se trouve-t-il?) et sur les élèves (qui sont-ils?).

ENSEIGNANTE




ÉLÈVE

ÉCOLE

TERRITOIRE





FICHE pour l'élève 2-C : Territoire, ville d’Authier, vers 1980

DESCRIPTIF ET CARTE   

Vers 1980, la famille Lévesque habite sur le chemin des Sables au coin de la « route du 3e au 4e rang. L’école que fréquentait la mère de Jérémy est l’école primaire à Authier-Nord, située sur le chemin de l’école à environ 2 km à l’est du chemin principal.

Sur la carte suivante :

Indique où se trouve la résidence des Lévesque par le symbole .

  • Indique où se trouve l’école primaire par le symbole .
  • Trace en rouge le chemin à parcourir par l’élève de cette époque. Par quel moyen ?
  • Estime la distance parcourue et complète la légende.
  • Découpe la carte et colle-la sur ton affiche.

 

 

 

 


Corrigé FICHE 2-C : Territoire, ville d’Authier, vers 1980


FICHES pour l'enseignante 3-A : Société québécoise vers 1905

Société québécoise vers 1905

ÉCOLE

« Depuis la confédération  de 1867, la responsabilité de l’éducation relève des provinces. Au Québec, le gouvernement provincial laisse l’église catholique et la minorité protestante organiser les écoles. Il y a donc un système scolaire pour les catholiques et un pour les protestants. » Ce sont donc les paroisses qui gèrent le système scolaire.

« Jusqu’en 1943, l’école n’est pas obligatoire. Les écoles sont différentes si l’on habite à la ville ou si l’on habite à la campagne. » [1]

« Dans les villes et les grands villages, ce sont [habituellement] les communautés religieuses qui s’occupent de l’éducation. ».[2] « [En effet], la plupart du temps, ce sont des religieux qui enseignent aux enfants. » 1

« À la campagne, la situation est différente, car ce sont [majoritairement] des institutrices,  [des femmes célibataires], qui enseignent aux enfants. On appelle ces écoles des écoles de rang. [3] Les élèves du village sont tous réunis dans une même salle de classe, peu importe leur âge et leur niveau. Ils apprennent tous ensemble. »2 « Bien que le fait de fréquenter l'école n'est pas obligatoire, la majorité des enfants la fréquente. » 3

ENSEIGNANT

« [En ville,] environ la moitié du personnel enseignant sont des religieux ou des religieuses. » 1

« [Dans les écoles de rang], il y a un seul professeur qui enseigne à tous les élèves. C’est souvent une femme qui n’est pas mariée. Elle vit dans l’école ou chez un voisin tout près de l’école. »2

« [Que ce soit en ville ou en campagne, l’enseignante] apprend [aux élèves] à lire, à écrire et à compter et elle doit aussi accorder beaucoup de temps à l’enseignement religieux. »1

ÉLÈVE

« À cette époque, les enfants qui fréquentent [une école catholique ou protestante] commencent leur première année vers l’âge de six ans et terminent leur cours primaire en quatre ou cinq ans. Les jeunes sont donc nombreux à quitter l’école vers l’âge de 10 ou 11 ans. »

« Les enfants n’ont pas le même accès à l’éducation, selon leur sexe, la richesse de leurs parents, l’endroit où ils habitent (ville ou campagne) et leur religion. »

« Les enfants s’absentent régulièrement de l’école pour aider aux travaux domestiques ou de la ferme. Très peu poursuivent leurs études après le cours primaire. » 1

« Une fois leur primaire terminé, les enfants des familles biens nanties poursuivent leurs études. Différents choix s'offrent à eux: il y a le collège classique où l'on forme les futurs prêtres ainsi que les professionnels en droit et en médecine. Cet établissement est réservé aux garçons. Quant aux filles, elles fréquentent habituellement l'école normale, qui offre une formation en enseignement ou l'école ménagère qui offre une formation sur la vie domestique. » 3

TERRITOIRE

« Vers 1905, les automobiles commencent à circuler au Québec, mais peu de gens en possèdent. Plus le nombre de voitures augmente, plus il y a des routes qui se développent pour leur permettre d’aller partout. » 2

« Presque tous les enfants au Québec doivent marcher pour aller à l’école. Le transport scolaire n’existe pas encore. » [4]


[1] Récitus.(2014). Vie quotidienne. Repéré à : http://primaire.recitus.qc.ca/sujets/10/vie-quotidienne/3775.

[3] UQAM (2014). La socitété québécoise vers 1905. Repéré à :  http://www.ticedu.uqam.ca/pub/Travaux/MG/EPEP/Aut08/Gr21/A-FPE3650-21-4/SocQc.pdf

[4] Six pieds sur terre (2014). La campagne en 1905. Repéré à : sixpiedssurterre.files.wordpress.com/2011/04/la-campagne-en-1905.pptx 


Fiche pour l'élève 3-B : Société québécoise vers 1905

Nom : ___________________________                 Date : ______________

La société québécoise avant 1960

La formation des âmes 

1. Écoute attentivement la vidéo.
2. Note dans la case appropriée des renseignements sur l’enseignante (son rôle, ses méthodes), sur l’école (ce qu’on y fait), sur le territoire (où se trouve-t-il?) et sur les élèves (qui sont-ils?).

ENSEIGNANTE





ÉLÈVE

ÉCOLE

TERRITOIRE






FICHE pour l'élève 3-C : Territoire, ville d’Authier, vers 1905

DESCRIPTIF ET CARTE

Vers 1905, la famille Lévesque habite Authier. Elle habite sur le chemin des Sables au coin de la « route du 3e au 4e rang ». L’école que fréquentait l’arrière-arrière-grand-mère de Jérémy est située sur le rang II (maintenant devenu la route 111) à environ 1 km à l’ouest de l’intersection du chemin principal.

Sur la carte suivante :

Indique où se trouve la résidence des Lévesque par le symbole .

  • Indique où se trouve l’école primaire par le symbole .
  • Trace en rouge le chemin à parcourir par l’élève de cette époque. Par quel moyen ?
  • Estime la distance parcourue et complète la légende.
  • Découpe la carte et colle-la sur ton affiche.

Corrigé FICHE pour l'élève 3-C : Territoire, ville d’Authier, vers 1905


FICHE pour l'enseignante 4-A : Société québécoise en 1960

Société québécoise vers 1960

ÉCOLE[1]

Suivant l’esprit de la révolution tranquille, l’une des priorités du gouvernement de Jean Lesage est de laïciser l’État québécois et de mettre l’accent sur l’éducation.  C’est pourquoi il crée dans les années 60, une commission royale d’enquête sur l’éducation recommande  une vaste étude sur l’éducation au Québec. Après plusieurs mois d’audiences (dépôts de mémoires) et de voyages à l’étranger (visites d’écoles et rencontres avec d’autres autorités scolaires), Monseigneur Parent dépose son rapport en 1963.  Les conclusions de son rapport feront passer « l’enseignement du giron de l’Église à celui de l’État »[2]. Ce même rapport conduit à la création du Minsitère de l’Éducation en 1964  par lequel l’éducation devient publique et gratuite.

ENSEIGNANT[3]

L’époque de la révolution tranquille, a marqué la fin des « écoles normales » qui assuraient la formation des maîtres. Depuis, ils sont formés à l’université avec une approche plus scientifique, « moins basée sur les trucs et recettes ».[4] La formation devient de plus en plus poussée et l’État voit davantage la portée sociale de l’éducation et par le fait même, la nécessité d’avoir des enseignants cultivés et professionnels. On privilégie désormais un enseignement respectant le rythme d’apprentissage et les stades de développement des élèves. Ces modifications entraînent un accès plus facile à la formation des enseignants « en dehors de toute appartenance sociale »[5]. Ainsi, de plus en plus de laïcs et de moins en moins de religieux assurent l’enseignement. « Auparavant, ils étaient sous-payés, n'étaient pas syndiqués et les femmes devaient souvent abandonner leur carrière d'enseignante lorsqu'elles se mariaient » [6] alors que les années 1960 marquent le début de nombreux changements en ce sens.

En ce qui a trait aux matières scolaires, « le système d'éducation du Québec est un véritable fouillis : chaque commission scolaire gère les programmes, les manuels scolaires et la reconnaissance des diplômes selon ses propres critères. »18 . On accorde  désormais une place moins importante à la religion ; elle occupe encore une place de choix dans l’enseignement primaire, mais elle n’est plus le centre de l’enseignement.

ÉLÈVE

Après le rapport Parent, la scolarisation devient obligatoire jusqu’à 16 ans. Constat inquiétant, en 1960, il n’y a que de 63%  des élèves qui finissent leur primaire18. De plus, la réforme propose de mettre l’élève au cœur de l’enseignement. C’est à partir de ce moment que l’enseignant commence à accorder plus d’importance aux opinions et aux besoins des élèves. Les élèves commencent à participer un peu plus à leur formation et sont de moins en moins spectateurs.

TERRITOIRE

Les années 60 marquent le début du transport scolaire. Le transport est pris en charge par les commissions scolaires qui assurent la navette vers les écoles. Les écoles de rang ayant pratiquement disparues, ce sont la majorité des élèves qui n’habitent plus à proximité des écoles, ils doivent donc bénéficier du transport scolaire. « La généralisation rapide du transport scolaire, surtout en milieu rural, a provoqué une situation chaotique et a fait naître chez plusieurs des inquiétudes, notamment en ce qui a trait à la santé des enfants »[7]. L’enjeu de santé dont on parle ici fait référence au fait que les enfants voyageant en transport scolaire doivent manger à l’école. Plusieurs parents craignent que leurs enfants s’alimentent mal à l’école et ce, au détriment de leur santé.

De plus, il semblerait que le transport était mal organisé, peu fiable et peu sécuritaire pour les enfants. En 1965, le Conseil supérieur de l’éducation demande au Ministère de l’éducation de se pencher sur la question du transport scolaire sous tous ces angles.19


[1]  Récitus (2014). 1960 La révolution tranquille. Repéré à : http://primaire.recitus.qc.ca/sujets/39/territoire/4044

[2]Gouvernement du Québec. (2014). La révolution tranquille. Repéré à : http://www.revolutiontranquille.gouv.qc.ca/index.php?id=13

[3] Archives de la Société Radio-Canada (2014). Éducation. Repéré à :  http://archives.radio-canada.ca/societe/education/clips/1144/

[4]Infobourg (2014). Les 4 grandes époques de la formation des maîtres. Repéré à :  http://www.infobourg.com/2013/05/15/les-4-grandes-epoques-de-la-formation-des-enseignants-au-quebec/

[5] Wikipédia (2014). Rapport Parent. Repéré à :  http://fr.wikipedia.org/wiki/Rapport_Parent

[6]  Musée Mc Cord (2014). L’éducation au Québec avant et après la réforme Parent. Repéré à : http://www.mccord-museum.qc.ca/scripts/explore.php?Lang=2&tableid=11&tablename=theme&elementid=107__true&contentlong

[7] Gouvernement du Québec, Conseil supérieur de l’éducation. (1965). Rapport annuel 1964-1965. Repéré à : http://www.cse.gouv.qc.ca/fichiers/documents/publications/RapportsAnnuel/ra64-65.PDF


FICHE pour l'élève 4-B : Page de journal, actualités en éducation, 1964


FICHE pour l'élève 4-C : Société québécoise vers 1960

Nom : __________________________              Date : _________________

La société québécoise vers 1960

1. Lis la page de journal de 1964 «Les actualités en éducation» (Fiche 4-B) et surligne les informations importantes.

2. Note dans la case appropriée des renseignements sur l’enseignante (son rôle, ses méthodes), sur l’école (ce qu’on y fait), sur le territoire (où se trouve-t-il?) et sur les élèves (qui sont-ils?).

ENSEIGNANTE





ÉLÈVE

ÉCOLE

TERRITOIRE





 


FICHE pour l'élève 4-D : Territoire, ville d'Authier, vers 1960

DESCRIPTIF ET CARTE

Vers 1960, la famille Lévesque habite sur le chemin des Sables au coin de la « route du 3e au 4e rang ». L’école que fréquente la  grand-mère de Jérémy est l’école primaire à Authier-Nord, située sur le chemin de l’école à environ 2 km à l’est du chemin principal.

Sur la carte suivante :

Indique où se trouve la résidence des Lévesque par le symbole .

  • Indique où se trouve l’école primaire par le symbole .
  • Trace en rouge le chemin à parcourir par l’élève de cette époque. Par quel moyen ?
  • Estime la distance parcourue et complète la légende.
  • Découpe la carte et colle-la sur ton affiche.

Corrigé FICHE pour l'élève 4-D : Territoire, ville d’Authier, vers 1905