L’usage des Technologies de l’Information et de la Communication (TIC) est tellement répandu qu’il fait partie intégrante du programme de science et technologie au Québec. Utiliser judicieusement cette technologie offrira à nos enfants un avantage indéniable sur le marché du travail, et permettra à notre pays de maintenir une économie tertiaire garante de richesses. En contrepartie, la science et la technologie ne semblent pas avoir trouvé les alliés politiques nécessaires pour faire valoir l’importance de recycler adéquatement les appareils consacrés aux TIC. Il en résulte, dans des pays qui offrent leurs services à moindres coûts, une source de pollution importante. Les composantes électroniques que l’on retrouve dans les appareils servant aux TIC comportent des métaux lourds. Récupérer l’or qu’ils contiennent nécessite des substances nocives à la santé humaine et à l’environnement. Les entreprises des pays en voie de développement qui exploitent ce filon dans des conditions non contrôlées et souvent dans l’illégalité renvoient mercure, arsenic, chlore, cadmium et plomb dans le sol ou dans les rivières. La santé des travailleurs ne préoccupe personne, même pas les ouvriers qui y trouvent leur compte avec des salaires dix fois plus importants que la moyenne locale. La question n’est pas simple, car d’arrêter ce commerce suppose de trouver une autre solution aux rebuts des TIC en plus de gérer la perte d’emploi de centaines de milliers de personnes. En explorant les concepts prescrits, l’élève tente d’évaluer qualitativement les conséquences sur l’environnement du recyclage des rebuts des TIC en Chine. Par la suite, il détermine la façon la plus appropriée de jeter ses piles, appareils électroniques et autres objets contenant des produits nocifs et des métaux lourds selon les ressources offertes dans sa région. Explorer le cimetière des TIC en Chine permet de mesurer l’importance de favoriser le recyclage d’objets fabriqués à partie de substances polluantes.