La peinture contribue directement à la pollution de l’air et affecte la santé humaine. De plus, jeter de la peinture équivaut à polluer l’environnement, car plusieurs des composantes de cette mixture ne sont pas biodégradables et s’accumulent dans les tissus vivants. Par contre, les composés organiques volatils (COV) agissent autrement en voyageant dans l’air. Ils sont sérieusement soupçonnés de causer le cancer et constituent, dans plusieurs cas, des gaz à effet de serre. La nouvelle réglementation sur les composés organiques volatils, adoptée en 2006 au Canada, viendra changer la sorte de peinture utilisée pour la signalisation horizontale des routes : les lignes jaunes et blanches sur l’asphalte. En consultant la documentation, on s’aperçoit rapidement de la confrontation incessante entre les considérations économiques et environnementales. L’élève pourra explorer les concepts prescrits du thème en se familiarisant avec les COV et découvrir que cette forme de pollution affecte aussi beaucoup la qualité de l’air intérieur. C’est cependant au choix du matériau pour la signalisation horizontale qu’il s’attaquera à l’aide de l’information disponible et de ses valeurs économiques et environnementales.