En premier lieu, l’enseignant accueillera les élèves dans la classe en leur précisant qu’une activité spéciale aura lieu durant la période. Puis, il fermera les lumières et fera écouter une bande sonore, inspirée du film « Le Roi Lion », ainsi qu’un diaporama d’images du Madagascar aux élèves. L’enseignant s’absentera par la suite durant quelques minutes. Pendant ce temps, un autre professeur ou un élève d’une autre classe (par exemple, élève de cinquième ou sixième année) déguisé en petit lion, fera son entrée dans la classe. Il déambulera entre les bureaux des élèves et s’installera à l’avant de la classe. Il mettra ensuite fin au diaporama et à la musique. Puis, le lion se présentera comme étant Simba (nom tiré du film « Le Roi Lion ») et lira une histoire aux élèves. Une fois la lecture terminée, le lion demandera de l’aide aux élèves pour retrouver ses amis Timon et Pumba. C’est alors que l’enseignant reviendra dans la classe en demandant aux élèves ce qui s’est passé durant son absence et ce que fait un lion dans la classe. Les élèves expliqueront donc qu’ils veulent aider le lion à retrouver ses amis dans la jungle. Simba donnera les indices qu’il a reçus des explorateurs de la jungle et, ne sachant pas lire, demandera à l’enseignant de les lire. Le lion distribuera des plans simples aux dyades. Un paysage ainsi que quelques éléments de la jungle seront déjà présents sur les plans. Des images seront également fournies aux élèves et ils devront les placer sur le plan selon les indices donnés (par exemple, le plus grand palmier est en bas du plan, Timon et Pumba sont entre les deux palmiers, …) et les coller. Les images à identifier et à localiser seront les suivantes : un perroquet, Timon et Pumba, une colonie de fourmis, deux palmiers (un grand et un petit), un singe, un cactus, des champignons sauvages et des plumes. Par la suite, lorsque toutes les images seront apposées sur le plan, une mise en commun sera effectuée entre les équipes afin de comparer les réponses trouvées. Finalement, l’enseignant ramassera les plans de chaque équipe et présentera le plan final (corrigé) aux élèves et au lion. Ce corrigé sera effectué en groupe à l’aide de tous les élèves. Simba pourra ensuite retourner dans la jungle et retrouver ses amis en suivant le plan. Contexte Compétence disciplinaire: Cette activité d’apprentissage visera à développer la compétence disciplinaire suivante : construire sa représentation du temps, de l’espace et de la société (Programme de formation de l'école québécoise, 2001). En fait, par le biais de l'activité de localisation, le jeune devra se représenter l'espace (se donner des points de repère) afin de pouvoir placer les éléments de la nature au bon endroit sur le plan, et ce, selon les indices donnés par l'enseignant. Composante privilégiée: La composante privilégiée par rapport à cette compétence consistera à se repérer dans l’espace et dans le temps. En effet, grâce à certains indices, les élèves devront localiser des éléments propres à la jungle (concept de l'espace). Cependant, ils devront effectuer cette tâche dans une période de temps déterminée, soit d'environ trente minutes pour localiser les éléments et faire une mise en commun en équipe. Savoirs essentiels: Les savoirs essentiels à transmettre aux élèves, quant à eux, seront reliés au concept intégrateur de l’espace. Sur le plan des connaissances, les paysages, en particulier les éléments naturels, constitueront les aspects à développer. Les élèves pourront ainsi faire l'acquisition de nouvelles connaissances par rapport aux éléments naturels propres à la jungle. En ce qui concerne les techniques relatives à l’espace, le plan simple servira de support à la localisation des éléments propres à l’activité destinée aux élèves de première année du primaire. Concept intégrateur: L'activité sera reliée au concept intégrateur de l'espace, soit les paysages de la jungle ainsi que certains animaux qui s'y trouvent. Les élèves devront localiser des éléments de ce nouvel environnement physique selon les indices qui leur seront fournis. Sous-concepts travaillés: La localisation et l'utilisation de repères seront les sous-concepts à travailler durant la leçon. En effet, l'utilisation de points de repère fixes (gauche, droite, ...) sur un plan simple permettra aux élèves de bien localiser les éléments à placer.
Compétences transversales: En ce qui a trait aux compétences transversales, l’exploitation de l’information sera la compétence d’ordre intellectuel à intégrer lors de l’activité. Pour la compétence d’ordre méthodologique, l’enseignant devra amener les élèves à se donner des méthodes de travail efficaces. La compétence d’ordre personnel et social sera axée sur la coopération entre les membres de chaque équipe alors que la compétence de l’ordre de la communication à intégrer sera de communiquer de façon appropriée (Programme de formation de l'école québécoise, 2001). Domaine général de formation et axe de développement: Le domaine général de formation sur lequel l’activité d’apprentissage sera basée est «Vivre ensemble et citoyenneté ». L’axe de développement à exploiter sera l’engagement dans l’action dans un esprit de coopération et de solidarité, car l’activité s’effectuera en équipe de deux. En outre, les élèves devront interagir selon une dynamique d’entraide et établir des rapports égalitaires entre eux (Programme de formation de l'école québécoise, 2001). Durée du projet: L'activité d'apprentissage aura une durée d'une heure. En effet, cette période de temps sera suffisante pour introduire la leçon, pour que les élèves localisent les éléments, qu'ils fassent une mise en commun et pour que l'enseignant effectue une synthèse globale.
Démarche d’apprentissage Phase A : Phase d’exploration Le déclencheur utilisé sera un amalgame de trois éléments distincts et captivants. Dans un premier temps, un diaporama d’images de la jungle, principalement du Madagascar, sera présenté et la bande sonore du film « Le Roi Lion » jouera en arrière plan. Par la suite, une histoire sera racontée par un lion pour capter l’attention des élèves et les intégrer au contexte de l’activité. L’histoire en question sera un récit de la journée du félin, ce dernier ayant perdu ses amis lors d’une escapade dans la jungle. Le petit lion demandera donc aux élèves de l’aider à retrouver ses compagnons de jeu en localisant des éléments de la jungle sur un plan. Suite à ce conte, les élèves expliqueront à leur enseignant qu’ils veulent venir en aide au petit lion. L’enseignant acceptera l’idée et commencera avec eux l’activité d’apprentissage sous la thématique du Roi Lion. Pour bien entamer l’activité d’apprentissage, l’enseignant posera quelques questions aux élèves afin d’activer leurs conceptions initiales. Voici les questions qui seront posées aux élèves. Enseignant : Qu’est-ce qu’un plan ? Léa (élève) : C’est une feuille qui nous dit où sont les choses dans la maison, dans l’école, dans la cours de récréation. Antoine (élève) : Moi aussi je dis que c’est une feuille avec plein d’informations (des maisons, des rues, des arbres,…). Enseignant : Qu’est ce que la localisation? Léa : C’est dire où se trouvent les choses et où elles sont placées. Antoine : C’est l’endroit où se trouve notre maison, l’école, le parc, etc. Une fois la vérification des conceptions initiales effectuée, l’enseignant posera de nouveau des questions pour activer les acquis scolaires et familiaux des élèves. Enseignant : As-tu déjà appris à quoi sert un plan ? Léa : Oui, mon papa est architecte et il a plein de plans de maison chez nous. Il m’a dit à quoi ça servait. Antoine : Non, je ne sais pas à quoi ça sert, mon père dit que ça ne sert à rien. Enseignant : As-tu déjà appris comment localiser des choses à partir d’un plan ? Léa : Oui, mon papa me demande parfois où sont la salle de bain et le salon sur les plans de maison. Antoine : Non, mon père n’a pas de plans, mais je sais c’est quoi localiser des choses. Une fois que les acquis scolaires et familiaux auront été activés, l’enseignant posera une question pour déstabiliser les élèves afin qu’ils se questionnent sur leurs conceptions initiales. La question et les hypothèses seront consignées au tableau afin de comparer les différentes réponses des élèves. Voici la question et quelques hypothèses de réponses formulées par les élèves. Question : Est-ce que tu serais capable de te retrouver dans la jungle sans un plan ? Léa : Non, on peut se perdre parce que tout se ressemble, il y a trop d’arbres, d’animaux et d’insectes. Antoine : Oui, parce que moi je vais souvent dans la forêt avec mon père et on retrouve toujours notre chemin. Suite aux diverses informations obtenues en questionnant les élèves, l’enseignant formulera le thème de l’activité à l’aide d’une question : Est-ce que tu pourrais aider le petit lion à localiser les éléments de la jungle pour qu’il puisse retrouver ses amis Timon et Pumba ? Une fois que les élèves auront acceptés de participer à l’activité, l’enseignant décrira le processus qui résoudra le problème. En fait, l’élève devra replacer les éléments de la jungle au bon endroit selon les indications fournies par l’enseignant (par exemple : l’arbre est à gauche du plan, Pumba est à droite de l’étang, …). Cette façon de procéder permettra d’atteindre l’objectif de localisation à partir d’un plan simple visé par le Programme de formation de l’école québécoise. Cette activité d’apprentissage se réalisera en coopération (en dyade). Déclencheur: Le déclencheur utilisé sera un amalgame de trois éléments distincts et captivants. Dans un premier temps, un diaporama d’images de la jungle, principalement du Madagascar, sera présenté et la bande sonore du film « Le Roi Lion » jouera en arrière plan. Par la suite, une histoire sera racontée par un lion pour capter l’attention des élèves et les intégrer au contexte de l’activité. L’histoire en question sera un récit de la journée du félin, ce dernier ayant perdu ses amis lors d’une escapade dans la jungle. Le petit lion demandera donc aux élèves de l’aider à retrouver ses compagnons de jeu en localisant des éléments de la jungle sur un plan. Suite à ce conte, les élèves expliqueront à leur enseignant qu’ils veulent venir en aide au petit lion. L’enseignant acceptera l’idée et commencera avec eux l’activité d’apprentissage sous la thématique du Roi Lion. Conceptions initiales: Pour bien entamer l’activité d’apprentissage, l’enseignant posera quelques questions aux élèves afin d’activer leurs conceptions initiales. Voici les questions qui seront posées aux élèves. Enseignant : Qu’est-ce qu’un plan ? Léa (élève) : C’est une feuille qui nous dit où sont les choses dans la maison, dans l’école, dans la cours de récréation. Antoine (élève) : Moi aussi je dis que c’est une feuille avec plein d’informations (des maisons, des rues, des arbres,…). Enseignant : Qu’est ce que la localisation? Léa : C’est dire où se trouvent les choses et où elles sont placées. Antoine : C’est l’endroit où se trouve notre maison, l’école, le parc, etc. Acquis scolaires et familiaux: Une fois la vérification des conceptions initiales effectuée, l’enseignant posera de nouveau des questions pour activer les acquis scolaires et familiaux des élèves. Enseignant : As-tu déjà appris à quoi sert un plan ? Léa : Oui, mon papa est architecte et il a plein de plans de maison chez nous. Il m’a dit à quoi ça servait. Antoine : Non, je ne sais pas à quoi ça sert, mon père dit que ça ne sert à rien. Enseignant : As-tu déjà appris comment localiser des choses à partir d’un plan ? Léa : Oui, mon papa me demande parfois où sont la salle de bain et le salon sur les plans de maison. Antoine : Non, mon père n’a pas de plans, mais je sais c’est quoi localiser des choses. Question déstabilisante: Une fois que les acquis scolaires et familiaux auront été activés, l’enseignant posera une question pour déstabiliser les élèves afin qu’ils se questionnent sur leurs conceptions initiales. La question et les hypothèses seront consignées au tableau afin de comparer les différentes réponses des élèves. Voici la question et quelques hypothèses formulées par les élèves. Question : Est-ce que tu serais capable de te retrouver dans la jungle sans un plan ? Léa : Non, on peut se perdre parce que tout se ressemble, il y a trop d’arbres, d’animaux et d’insectes. Antoine : Oui, parce que moi je vais souvent dans la forêt avec mon père et on retrouve toujours notre chemin. Problème posé: Suite aux diverses informations obtenues en questionnant les élèves, l’enseignant formulera le thème de l’activité à l’aide d’une question : Est-ce que tu pourrais aider le petit lion à localiser les éléments de la jungle pour qu’il puisse retrouver ses amis Timon et Pumba ? Description de la recherche: Une fois que les élèves auront accepté de participer à l’activité, l’enseignant décrira le processus qui résoudra le problème. En fait, l’élève devra replacer les éléments de la jungle au bon endroit selon les indications fournies par l’enseignant (par exemple : l’arbre est à gauche du plan, Pumba est à droite de l’étang, …). Cette façon de procéder permettra d’atteindre l’objectif de localisation à partir d’un plan simple visé par le Programme de formation de l’école québécoise. Cette activité d’apprentissage se réalisera en coopération (en dyade). Phase B : Phase de production et de traitement de l’informationL’activité de localisation sera initiée par l’enseignant sous le thématique du « Roi Lion », un film bien connu des élèves qui les captivera et les fera participer. Le choix du sujet et la collecte des données seront effectués par l’enseignant. Cela permettra à l’enseignant de mieux planifier et diriger l’activité d’apprentissage dans un laps de temps raisonnable (environ une heure). Afin de bien préparer l’activité, l’enseignant prendra le temps de visionner quelques extraits du film, d’écouter la bande sonore et d’effectuer une recherche documentaire pour trouver des images qui serviront à la confection du plan et à la réalisation de l’élément déclencheur (cours métrage présentant des éléments de la jungle). En ce sens, plusieurs sources seront consultées : internet, livres, disques musicaux, vidéos. Ces différents médias permettront de planifier une activité riche en contenu et amusante pour les élèves. Évidemment, la tâche de vérification des sources sera effectuée par l’enseignant, les élèves étant trop jeunes pour comprendre les critères de validation des sources. L’information recueillie par l’enseignant sera présentée aux élèves sous diverses formes. D’une part, la première partie de l’activité, qui constitue l’élément déclencheur, consistera en un petit sketch sous le thème du « Roi Lion ». D’autre part, un plan préalablement fabriqué sera remis aux élèves et des images leurs seront fournies afin qu’ils puissent mettre en pratique leur habileté à localiser des éléments. Bien entendu, les explications leur seront communiquées oralement par le petit lion et l’enseignant, ce qui nous semble plus interactif que de simples consignes écrites. Le traitement des données sera effectué par observation, car l’enseignant demandera aux élèves d'observer et de localiser des éléments sur un plan simple. Voici les indices de localisation qui seront communiqués aux élèves. 1- Le perroquet est sur la plus longue racine de l’arbre, sur la verdure. 2- Le cactus est au centre du plan, sous la racine de l’arbre. 3- Le singe est sur la plus longue racine de l’arbre, à gauche du cactus. 4- Les champignons sont en bas du plan, dans le coin droit. 5- Les plumes sont au-dessus des champignons, sous la racine de l’arbre. 6- Le plus grand palmier est en bas du plan dans le coin gauche (à l’opposé des champignons). 7- Le plus petit palmier est à droite du grand palmier. 8- Les fourmis sont entre les champignons et le petit palmier. 9- Timon et Pumba se cachent entre les deux palmiers.L’activité d’apprentissage permettra à l’enseignant de vérifier si les élèves sont en mesure de localiser correctement divers éléments sur un plan simple, pour qu’ils puissent éventuellement mettre en pratique cette compétence visée par le Programme de formation de l’école québécoise (but visé par l’enseignant). Enfin, le plan servira de support pour la synthèse des données : lorsque les élèves auront terminé de placer les divers éléments, selon les indices de localisation, ils auront en main un plan simple complet (étape finale de l’activité).
Rôle de l'enseignant et des élèves: L’activité de localisation sera initiée par l’enseignant sous le thématique du « Roi Lion », un film bien connu des élèves qui les captivera et les fera participer. En outre, l'enseignant se chargera de la collecte des données et de la création de l'activité d'apprentissage. Les élèves n'auront qu'à réaliser la localisation des éléments sur le plan à partir du matériel fourni par l'enseignant. Outils à concevoir par les élèves: Les élèves n'auront pas de recherche de données ni de conception d'outils à faire, l'enseignant se chargeant des étapes de la création de l'activité. Collecte des données: Le choix du sujet et la collecte des données seront effectués par l’enseignant. Cela permettra à l’enseignant de mieux planifier et diriger l’activité d’apprentissage dans un laps de temps raisonnable (environ une heure). Afin de bien préparer l’activité, l’enseignant prendra le temps de visionner quelques extraits du film, d’écouter la bande sonore et d’effectuer une recherche documentaire pour trouver des images qui serviront à la confection du plan et à la réalisation de l’élément déclencheur (cours métrage présentant des éléments de la jungle). En ce sens, plusieurs sources seront consultées : internet, livres, disques musicaux, vidéos. Ces différents médias permettront de planifier une activité riche en contenu et amusante pour les élèves. Évidemment, la tâche de vérification des sources sera effectuée par l’enseignant, les élèves étant trop jeunes pour comprendre les critères de validation des sources. Liens et interprétations attendus des élèves: L’activité d’apprentissage permettra à l’enseignant de vérifier si les élèves sont en mesure de localiser correctement divers éléments sur un plan simple, pour qu’ils puissent éventuellement mettre en pratique cette compétence visée par le Programme de formation de l’école québécoise (but visé par l’enseignante). Enfin, le plan servira de support pour la synthèse des données : lorsque les élèves auront terminé de placer les divers éléments, selon les indices de localisation, ils auront en main un plan simple complet (étape finale de l’activité). Phase C : Phase d’échange et d’évaluation Les informations synthétisées par les dyades seront mises en commun en équipe de six élèves afin qu’ils puissent discuter des ressemblances et des différences de leur plan. Cette étape de l’activité est en lien direct avec la compétence transversale d’ordre personnel et social (coopérer). Après avoir laissé les élèves échanger pendant quelques minutes, l’enseignant effectuera à son tour la localisation des éléments sur le plan au tableau à l’aide des élèves afin qu’ils puissent comprendre et corriger leurs erreurs. Pour vérifier l’objectivation des apprentissages, l’enseignant posera des questions aux élèves. Voici un exemple de discussion entre l’enseignant et ses élèves. Enseignant : Comprends-tu mieux maintenant ce qu’est un plan simple (concept technique) ? Léa : Oui, je comprends mieux. Ça permet de retrouver son chemin. Antoine : Oui, avec un plan, je sais où sont les choses et les amis du lion dans la jungle. Enseignant : Sais-tu désormais à quoi ressemble une jungle (concept des connaissances) ?Léa : Oui, il y a plein d’arbres, des lianes et des animaux : des lions, des perroquets, des singes… Antoine : Oui, dans la jungle il fait chaud et on peut se perdre parce que c’est grand et il y a plein d’animaux sauvages. Par la suite, l’enseignant effectuera un bilan du développement des compétences des élèves en leur posant une question pour chaque ordre des compétences transversales. Voici les questions qui seront posées et les réponses des élèves à celles-ci. Compétence d’ordre intellectuel (exploiter l’information) : Est-ce que vous avez eu de la facilité à placer les éléments sur le plan ? Léa : Oui, parce que je connais bien ma droite et ma gauche. À droite, c’est la main avec laquelle j’écris. Antoine : Non, c’était difficile parce qu’il y avait plein de choses à placer. Compétence d’ordre méthodologique (se donner des méthodes de travail efficaces) : Vous êtes vous donné des rôles dans l’équipe ? Léa : Oui, moi je disais à Antoine où placer les objets parce qu’il ne comprenait pas tout le temps. Antoine : Oui, moi j’aimais mieux placer les objets sur le plan, c’était amusant. Compétence d’ordre personnel et social (coopérer) : Est-ce que votre travail d'équipe s’est bien déroulé ? Léa : Oui, je travaillais plus qu’Antoine mais il m’aidait quand même. Antoine : Oui, j’ai aimé ça parce que Léa m’aidait. Compétence de l’ordre de la communication (communiquer de façon appropriée) : Avez-vous réussi à bien communiquer vos idées à vos partenaires lors du travail d’équipe ? Léa : Oui, j’ai réussi à faire comprendre mes réponses à Antoine. Antoine : Oui, même si je n’avais pas les mêmes réponses que Léa, j’étais capable de lui expliquer ce que j’avais compris. Afin de vérifier si le domaine général de formation et l’axe de développement ont fait progresser les élèves en ce qui concerne leur capacité à localiser des éléments, l’enseignant posera la question suivante : Est-ce que travailler en équipe vous a permis de mieux comprendre comment localiser des éléments sur un plan simple ? Léa : Oui, même si je savais presque toutes les réponses. Antoine : Oui, parce que Léa m’a aidé. Je n’avais pas toujours les bonnes réponses mais Léa m’expliquait. Tout au long de l’activité, l’enseignant circulera dans la classe afin d’effectuer une évaluation (formative) des élèves en vérifiant si leurs éléments sont au bon endroit, s’ils communiquent de façon adéquate entre eux, si l’activité se fait dans un climat de coopération et d’entraide et si chaque équipe est capable de suivre le rythme de l’activité. Pour ce qui est de l’évaluation sommative, l’enseignant recueillera le plan de chacune des équipes pour s’assurer d’évaluer la compréhension des élèves par rapport à la localisation. Par le fait même, l’enseignant pourra noter les erreurs les plus fréquentes afin de faire un retour sur la matière et les principales erreurs. Les questions posées aux élèves après l’activité permettront de faire le bilan du développement des compétences transversales et donc, de les évaluer de façon sommative. Une semaine ou deux après cette activité de localisation, l’enseignant réinvestira la matière dans un autre contexte pour revoir les notions importantes et effectuer une continuité dans les apprentissages des élèves. Ces derniers devront, par exemple, localiser sur un plan où se situent divers éléments présents dans la forêt mixte qui prévaut au Québec. Ils devront donc, selon le même type d’indices de localisation, situer des animaux sauvages du Québec tel que l’orignal, la perdrix, l’écureuil, le lynx, le chevreuil, etc. ainsi que des éléments naturels comme un ruisseau, des arbres feuillus, des conifères, etc. En introduisant le même type d’activité, les élèves pourront ainsi réinvestir la matière acquise (la localisation sur un plan) tout en se familiarisant avec des éléments de leur propre environnement. Ils pourront ainsi effectuer des comparaisons entre la forêt du Québec et celle présente dans les milieux tropicaux (jungle). Mise en commun: Les informations synthétisées par les dyades seront mises en commun en équipe de six élèves afin qu’ils puissent discuter des ressemblances et des différences de leurs plans. Cette étape de l’activité est en lien direct avec la compétence transversale d’ordre personnel et social (coopérer). Synthèse de l'enseignant: Après avoir laissé les élèves échanger pendant quelques minutes, l’enseignant effectuera à son tour la localisation des éléments sur le plan au tableau à l’aide des élèves afin qu’ils puissent comprendre et corriger leurs erreurs. Objectivation des processus: Pour vérifier l’objectivation des apprentissages, l’enseignant posera des questions aux élèves. Voici un exemple de discussion entre l’enseignant et ses élèves. Enseignant : Comprends-tu mieux maintenant ce qu’est un plan simple (concept technique) ? Léa : Oui, je comprends mieux. Ça permet de retrouver son chemin. Antoine : Oui, avec un plan, je sais où sont les choses et les amis du lion dans la jungle. Enseignant : Sais-tu désormais à quoi ressemble une jungle (concept des connaissances) ?Léa : Oui, il y a plein d’arbres, des lianes et des animaux : des lions, des perroquets, des singes… Antoine : Oui, dans la jungle il fait chaud et on peut se perdre parce que c’est grand et il y a plein d’animaux sauvages. Bilan du développement des compétences: Par la suite, l’enseignant effectuera un bilan du développement des compétences des élèves en leur posant une question pour chaque ordre des compétences transversales. Voici les questions qui seront posées et les réponses des élèves à celles-ci. Compétence d’ordre intellectuel (exploiter l’information) : Est-ce que vous avez eu de la facilité à placer les éléments sur le plan ? Léa : Oui, parce que je connais bien ma droite et ma gauche. À droite, c’est la main avec laquelle j’écris. Antoine : Non, c’est difficile parce qu’il y avait plein de choses à placer. Compétence d’ordre méthodologique (se donner des méthodes de travail efficaces) : Vous êtes vous donné des rôles dans l’équipe ? Léa : Oui, moi je disais à Antoine où placer les objets parce qu’il ne comprenait pas tout le temps. Antoine : Oui, moi j’aimais mieux placer les objets sur le plan, c’était amusant. Compétence d’ordre personnel et social (coopérer) : Est-ce que votre travail d’équipe s'est bien déroulé ? Léa : Oui, je travaillais plus qu’Antoine mais il m’aidait quand même. Antoine : Oui, j’ai aimé ça parce que Léa m’aidait. Compétence de l’ordre de la communication (communiquer de façon appropriée) : Avez-vous réussi à bien communiquer vos idées à vos partenaires lors du travail d’équipe ? Léa : Oui, j’ai réussi à faire comprendre mes réponses à Antoine. Antoine : Oui, même si je n’avais pas les mêmes réponses que Léa, j’étais capable de lui expliquer ce que j’avais compris.Progression des élèves par rapport au domaine général de formation et à l'axe de développement: Afin de vérifier si le domaine général de formation et l’axe de développement ont fait progresser les élèves en ce qui concerne leur capacité à localiser des éléments, l’enseignant posera la question suivante : Est-ce que travailler en équipe vous a permis de mieux comprendre comment localiser des éléments sur un plan simple ? Léa : Oui, même si je savais presque toutes les réponses. Antoine : Oui, parce que Léa m’a aidé. Je n’avais pas toujours les bonnes réponses mais Léa m’expliquait. Évaluation formative: Tout au long de l’activité, l’enseignant circulera dans la classe afin d’effectuer une évaluation (formative) des élèves en vérifiant si leurs éléments sont au bon endroit, s’ils communiquent de façon adéquate entre eux, si l’activité se fait dans un climat de coopération et d’entraide et si chaque équipe est capable de suivre le rythme de l’activité. Évaluation sommative: Pour ce qui est de l’évaluation sommative, l’enseignant recueillera le plan de chacune des équipes pour s’assurer d’évaluer la compréhension des élèves par rapport à la localisation. Par le fait même, l’enseignant pourra noter les erreurs les plus fréquentes afin de faire un retour sur la matière et les principales erreurs. Les questions posées aux élèves après l’activité permettront de faire le bilan du développement des compétences transversales et donc, de les évaluer de façon sommative. Réinvestissement: Une semaine ou deux après cette activité de localisation, l’enseignant réinvestira la matière dans un autre contexte pour revoir les notions importantes et effectuer une continuité dans les apprentissages des élèves. Ces derniers devront, par exemple, localiser sur un plan où se situent divers éléments présents dans la forêt mixte qui prévaut au Québec. Ils devront donc, selon le même type d’indices de localisation, situer des animaux sauvages du Québec tel que l’orignal, la perdrix, l’écureuil, le lynx, le chevreuil, etc. ainsi que des éléments naturels comme un ruisseau, des arbres feuillus, des conifères, etc. En introduisant le même type d’activité, les élèves pourront ainsi réinvestir la matière acquise (la localisation sur un plan) tout en se familiarisant avec des éléments de leur propre environnement. Ils pourront ainsi effectuer des comparaisons entre la forêt du Québec et celle présente dans les milieux tropicaux (jungle). Conclusion Pour conclure, l’activité d’apprentissage que nous avons réalisée a certes contribué à mettre en pratique notre capacité à construire une leçon adaptée aux besoins des élèves en univers social. En effet, l’activité de localisation nous a permis de mieux comprendre les divers éléments conceptuels que les élèves doivent acquérir au sujet de l’espace. De plus, ce travail nous a permis d’explorer plus en profondeur les dimensions du Programme de formation de l’école québécoise, tâche nécessaire pour notre développement professionnel. En outre, l’activité d’apprentissage nous a permis de se familiariser avec les diverses compétences à développer chez les élèves de niveau préscolaire, et ce, tant en ce qui concerne l’exploration des diverses conceptions de l’enfant que les phases de production de l’information et d’évaluation des élèves. Somme toute, il aurait été intéressant de pouvoir établir des liens entre les divers concepts d’apprentissage propres au domaine de l’univers social, tel que l’orientation sur un plan et la lecture des représentations de l’espace. En fait, les divers concepts reliés à l’espace devraient-ils être présentés aux élèves selon une séquence logique ? Éclaircir cette question nous permettrait de pouvoir nous diriger dans nos futurs projets éducatifs. Analyse de l’activité d’apprentissage Notre activité d’apprentissage nous semble être une leçon appropriée pour un cours d’univers social pour les élèves de première année du primaire. En effet, la leçon respecte le thème déterminé pour le travail, c’est-à-dire la localisation (sur un plan simple, une maquette ou une illustration) d’une personne, d’un objet ou d’un point de repère par rapport à lui, à une autre personne, un objet ou un autre point de repère (la classe, l’école). Puisque notre leçon consiste à localiser sur un plan simple divers éléments comme des animaux et des éléments de la nature les uns par rapport aux autres, et ce, selon des indices précis, nous en convenons que notre activité est tout à fait adaptée pour développer la capacité de localisation chez les élèves. En effet, localiser consiste à décrire ou à situer où se trouvent les objets dans l’espace (Robillard et Gravel, 1992). De plus, notre activité respecte les capacités de l’enfant en ce qui concerne ses aptitudes de localisation. En fait, la localisation d’éléments grâce aux points cardinaux, par exemple, serait beaucoup trop abstraite pour des élèves au préscolaire. Par contre, l’utilisation de points de repères fixes tels que des éléments du paysage ou des directions (gauche et droite) est une tâche plus adaptée pour la clientèle scolaire visée. Puisque les systèmes de référence sont égocentriques au préscolaire, l’enfant sera donc en mesure de localiser des éléments selon sa droite et sa gauche et non selon la vision d’un personnage quelconque (Picard, 2007). En ce qui concerne les conceptions initiales des élèves, nous les déterminerons grâce aux questions initiales de l’activité qui permettront de vérifier si l’élève est familier avec la localisation et l’utilisation d’un plan. En effet, prendre en compte les représentations de départ des élèves permet de s’assurer que les activités suggérées ne soient pas dissociées de la réalité des élèves (Robillard et Gravel, 1992). En ce sens, puisque nos questions de vérification des conceptions initiales et des acquis scolaires et familiaux consistent à clarifier en quoi consiste la localisation et l’utilisation d’un plan, la leçon permettra une meilleure interprétation des informations à traiter de la part des élèves. En outre, prendre en considération le savoir antérieur des élèves contribuera à la compréhension du nouvel élément d’apprentissage (la localisation sur un plan) (Robillard et Gravel, 1992). En ce qui a trait aux objectifs d’apprentissage, notre activité nous apparaît d’autant plus convenable, car elle est directement reliée aux visées du Programme de formation de l’école québécoise. En effet, notre leçon s’effectue dans le cadre de la compétence Construire sa représentation de l’espace, du temps et de la société. Or, notre activité est directement reliée à deux des composantes de cette compétence, soit Se repérer dans l’espace et dans le temps (composante privilégiée) et Explorer des paysages d’ici et d’ailleurs, d’hier et d’aujourd’hui (Programme de formation de l’école québécois, 2001). En effet, la localisation de certains éléments d’un paysage, selon des indications précises, permettra à l’élève de développer sa capacité à utiliser des points de repère pour s’orienter et à utiliser un vocabulaire précis relatif à l’espace. Aussi, en présentant des paysages propres à la jungle, cela amènera l’élève à s’ouvrir sur le monde et à élargir son cadre de référence spatial. Il sera donc, par la suite, plus en mesure de faire des comparaisons entre les paysages qu’il retrouve dans son environnement immédiat et les paysages ailleurs dans le monde, ce qui favorisera le développement des compétences transversales. D’ailleurs, lors des diverses formations organisées par le MELS (en 2007) en univers social, la jungle constituait une séquence d’étude appropriée pour éveiller les élèves au concept d’espace et pour leur faire explorer diverses régions du monde (Services éducatifs aux jeunes, 2007). En outre, plus l’enfant est en contact avec les divers éléments naturels et humains «plus il sera en mesure d’enrichir sa représentation des choses qui l’entourent et plus il sera en mesure de passer du concret à l’abstrait» (Notes de cours de Hélène Nazon, 2008, p.205). La jungle nous apparaît donc un milieu physique enrichissant dans le cadre d’une activité de localisation. Finalement, en effectuant l’activité de localisation avec des éléments naturels (paysage) et un plan simple comme support technique, notre leçon respecte le concept (espace) qui est relié à l’acquisition des savoirs essentiels, autant sur le plan des connaissances que sur le plan des techniques. Quant au domaine général de formation (Vivre ensemble et citoyenneté), il sera bien développé puisque le fait que notre activité soit effectuée en équipe de deux permettra aux élèves de développer une relation d’entraide et de coopération dans un rapport égalitaire. L’utilisation de rôles et le recours au consensus dans une ambiance de respect mutuel seront des aspects de l’axe de développement qui pourront être réalisés dans le cadre de notre leçon d’apprentissage (Programme de formation de l’école québécoise, 2001). Les élèves devront, entre autres, se mettre d’accord (consensus) pour la localisation des images et la coopération permettront à certains de mieux comprendre le concept à l’étude (la localisation). Ils devront également faire un partage des rôles (porte-parole lors de la synthèse, quelqu’un qui place les images, division du travail) pour mener à terme le projet tout en communiquant de façon appropriée. Bref, notre leçon permettra l’atteinte des compétences exigées par le ministère de l’Éducation, du Loisir et du Sport. Bibliographie Druide informatique. Antidote, [Logiciel]. (2001). Bibliothèque nationale du Québec. Introduction à l’univers social et didactique pour les élèves de 4 à 7 ans, Notes de cours de Hélène Nazon, dans pr Margot Kaszap, Ph.D. (2008). Kaszap, M. (2003) Concevoir une activité d’apprentissage. Caneva. Faculté des sciences de l’éducation. Université Laval, 2003, 2p. Kaszap, M. (2003) Grille d’analyse de matériel didactique. Faculté des sciences de l’éducation. Université Laval, 2003, 2p. Ministère de l’éducation du Québec (2001), Programme de formation de l’école québécoise, Éducation préscolaire et Enseignement primaire, version approuvée. Picard, J.-L. « L’apprentissage de la géographie au primaire ». Dans Cahier de géographie du Québec, vol 30, no 79, avril. P 115-121. Robillard, Claude et Gravel, Antonio (1992), Géogram, 5e année, Beauchemin, MH, pp.18-30. (g. 83-95). Médiagraphie (sources des images utilisées pour la création du plan simple) Arrière-plan de la jungle concept.lionking.org/intro.shtml Cactus www.cliparts.toutimages.com/nature/cactus/008.gif Champignons sauvages www.chezmonami-bijou.com/cliparts/champignons/champignons1.html Fourmis Banque d’Images Clipart, Microsoft Word, 2003. Perroquet www.libellulia.ifrance.com/.../perroquet_003.gif Plumes cliparts.toutimages.com/objets/plumes/page_1.htm Singe www.recitpresco.qc.ca/.../images/nature/singe.gif |