Selon Coquidé-Cantor et Giordan (2002), une façon très efficace de comprendre les conceptions initiales des élèves en lien avec la bicyclette est de la leur faire dessiner. Dans ces dessins, les élèves du préscolaire et du 1er cycle du primaire illustrent différentes parties de la bicyclette telles que les roues, les pédales, le cadre et le siège. Par contre, ils ne leur accordent pas encore de fonctionnalité exacte. Ainsi, les pédales semblent jouer le rôle de marche-pied et on ne peut pas observer de relation entre les pédales, la chaîne et la roue arrière. Quelques fois, ces différentes parties ne se touchent même pas. Après quelques activités en classe concernant le fonctionnement de la bicyclette, on peut observer une évolution de la représentation du fonctionnement de la bicyclette chez les élèves. « La disposition des éléments techniques s'organise, des notions d'interaction apparaissent (précision au centre du vélo, apparition d'une chaîne permettant la transmission du mouvement, pédales en opposition, roue, jante, pneu, câbles de frein, lien entre le guidon et l'axe des roues...) (p. 130-131) ». Ainsi, les élèves perçoivent mieux l'utilité des différentes parties de la bicyclette et sont capables de comprendre le rôle du cycliste dans le mouvement de la bicyclette. Coquidé-Cantor, M. et Giordan, A., 2002. L'enseignement scientifique à l'école maternelle. France : Delagrave éditions, 247 p. |