Lors de la dernière période du projet, les élèves présentent leurs réalisations en plénière. Les deux groupes, Inuits et Micmacs, sont reconfigurés en équipes thématiques qui présentent tour à tour leur production. Chaque membre jumelé par thème de recherche fait connaître un aspect culturel à la classe entière qui doit se prononcer sur les différences et points communs. 

Déroulement 

Une première équipe commence par montrer respectivement  le dessin de sa carte postale, demande à la classe d'identifier le sujet couvert, de décrire les différences apparentes entre les deux représentations [soutenues par un artefact s'il en est] selon leurs connaissances du moment. Les spécialistes en donnent une présentation détaillée par la lecture de leur fiche et chaque élève auditeur note dans son cahier et/ou l'enseignant au tableau [voire au TBI] les différences essentielles mises en lien avec les caractéristiques de la société et du territoire. 

On poursuit les présentations où pour chaque thème,

• la classe fait ressortir les différences, les ressemblances ainsi que les conditons du territoire et de la société qui peuvent les expliquer;
• les spécialistes interviennent pour corriger des éléments en contradiction avec leurs découvertes.
• l'enseignant agit comme modérateur et aide à l'articulation des idées. 

Les présentations terminées, une objectivation finale des apprentissages est réalisée faisant ressortir les savoirs acquis ainsi que la manière utilisée pour y arriver. Une synthèse validée est produite sous forme de tableau. 

Dans une vérification subséquente des apprentissages, une formule serpent-échelle où de bonnes associations conduisent au bon territoire peut être élaborée constituant une approche ludique à considérer dans un clin d'oeil populaire aux sociétés étudiées. 

Réinvestissement

Ces apprentissages trouveront une avenue de réinvestissement pertinente dans une réflexion sur les sociétés ailleurs dans le monde. Il importe de travailler le lien entre les apprentissages réalisés dans l'étude des sociétés vues et celles qui sont prévues, ici, avec une société non démocratique vers 1980 comparée à la société québécoise à la même époque. 

Ainsi, qu'est-ce qui contribue le plus à accentuer les différences entre les peuples ? Géographie, histoire, politique ? Quels éléments de concordance a-t-on pu relever entre les sociétés étudiées au cours de l'année incluant la société québécoise ? Les organisations des sociétés sont-elles toutes régies pareillement ? Y a-t-il des systèmes qui permettent une meilleure participation sociale à l'organisation du territoire ?

Tous ces enchevêtrements interrogatifs conduisent à questionner la valeur de l'organisation d'une société sur son territoire, comparée à la nôtre en l'occurrence, en préparation à l'ordre d'enseignement secondaire où ces territoires et histoires sont de nouveaux examinés avec méthode et ouverture.