L’eau est essentielle à la vie, dont la vie humaine. Comment pouvons-nous alors encore parler du droit à l’eau? C’est pourtant le cas de millions de personnes, dont plusieurs meurent chaque jour en raison d’un manque d’eau! Pour pallier ce problème qui demande une gestion internationale de l’eau, le Conseil Mondial de l’Eau (CME ou WWC) tente de prendre les devants. Sous un discours honnête semblent pointer des nuages noirs qui donnent déjà une douche froide à plusieurs populations et organismes. Une tempête s’annonce, alors que ces groupes dénoncent le CME, car selon eux, il s’agit d’une privatisation pure et simple de l’eau dans le but d’en tirer du profit. Il est certains que cette problématique n’affecte pas ou peu l’élève au Canada qui profite d’un accès illimité à une eau de qualité. Par contre, l’élève découvrira qu’il s’agit d’un débat explosif, même au Canada et que la ressource en eau est dans la mire américaine. Des projets de vente d’eau ont déjà été proposés. Bientôt, l’eau canadienne sera peut-être privatisée au profit d’entreprises internationales et le droit à l’eau, même pour le Canadien, pourra s’en trouver plus coûteux! Cela ne manquera pas d’avoir un impact sur l’ensemble de l’environnement. Alors, qui mandater pour la gestion de l’eau et sous quelles conditions? Voilà une question où il est difficile de prendre parti.